Selon le rapport 2022 de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) intitulé « Invisible numbers », les
maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2,
représentent plus de 70% des décès dans le monde. Ces maladies ont des causes multiples, à la fois
sociales, environnementales, commerciales et génétiques, et touchent toutes les régions du globe.
Malheureusement, chaque année, 17 millions de personnes de moins de 70 ans meurent
prématurément des suites de ces maladies.
Cependant, bon nombre de ces décès prématurés pourraient être évités. Pour cela Il est primordial
de se concentrer sur la réduction des facteurs de risque associés à ces maladies, tels qu’une
alimentation malsaine et la sédentarité. Heureusement, des solutions peu coûteuses existent pour les
gouvernements et les autres acteurs impliqués, afin de réduire ces facteurs de risque modifiables
Parmi les facteurs de risque les plus importants, on retrouve la résistance à l’insuline, qui est
largement favorisée par l’obésité et la sédentarité. Elle est aujourd’hui reconnue comme un facteur
majeur du syndrome métabolique et de nombreuses maladies, notamment le diabète et les maladies
cardiovasculaires. En réalisant un dépistage précoce de la résistance à l’insuline et en mettant en
place des interventions concernant l’alimentation et l’activité physique, il est possible de prévenir de
manière économique les maladies non transmissibles associées au syndrome métabolique