Le diabète est une maladie chronique qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline, ou lorsque l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la glycémie. L’hyperglycémie, également appelée glycémie élevée, est un effet courant du diabète non maîtrisé qui, au fil du temps, provoque de graves lésions dans de nombreux systèmes du corps, en particulier les nerfs et les vaisseaux sanguins. Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice du diabète de type 2 chez des personnes génétiquement prédisposées. Sournois et indolore, le développement du diabète de type 2 peut passer longtemps inaperçu : on estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. Dans le diabète de type 2, autrefois appelé non insulinodépendant (DNID), le processus est différent de celui du diabète de type 1. Deux anomalies sont responsables de l’hyperglycémie : soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas assez, par rapport à la glycémie : c’est l’insulinopénie ; soit cette insuline agit mal, on parle alors d’insulinorésistance. L’insuline ne peut plus réguler la glycémie et cette résistance épuise progressivement le pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante d’insuline. Ces deux mécanismes font que le glucose ne pénètre pas dans les cellules du corps et reste dans la circulation sanguine. Le taux de glucose dans le sang n’est pas régulé par l’insuline. Les causes du diabète de type 2 Il n’existe pas une cause précise mais un ensemble de facteurs favorisants : une origine génétique : le facteur familial est tout à fait prépondérant. Des antécédents de diabète du même type sont souvent présents dans la famille ; une alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, surpoids…
L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une augmentation anormale de la pression du sang sur la paroi des artères. C’est la maladie chronique la plus fréquente dans le monde. Pour parler d’hypertension artérielle, il faut : une élévation de la pression artérielle systolique à 14 cmHg (140 mmHg) ou plus ; ou une élévation de la pression artérielle diastolique à 9 cmHg (90 mmHg) ou plus ; que ces mesures soient constatées à plusieurs reprises, lors de 3 consultations successives sur une période de 3 à 6 mois (en cas d’HTA très importante, le traitement est mis en place dans un délai plus court). L’hypertension artérielle est une maladie longtemps silencieuse qui survient sans provoquer de symptômes, dont le traitement est indispensable. En effet, lorsqu’elle n’est pas contrôlée, l’HTA augmente le travail du cœur qui s’épuise (insuffisance cardiaque), ce qui constitue un important facteur de risque cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) et favorise la survenue des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Dans la majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite « essentielle » : aucune cause connue n’explique son apparition, mais elle est favorisée par des facteurs de risque. Certains de ces facteurs sont non modifiables tels que : – L’âge est le principal facteur de risque d’HTA. Avec le viellissement, la paroi des artères devient moins souple. Le risque d’hypertension artérielle augmente avec l’âge et atteint 40 % des personnes à 65 ans et 90 % à 85 ans L’origine ethnique : les Antillais et les personnes originaires du sud de l’Asie sont plus susceptibles de développer une hypertension artérielle. Les antécédents familiaux : le risque est plus élevé si des membres de la famille ont eu ou ont une hypertension artérielle. Il existe quelques formes familiales héréditaires d’HTA. De plus, certaines de nos habitudes comportementales sont suceptibles de faire augmenter la pression artérielle telles que : – Une alimentation riche en sel et pauvre en fruits et légumes – Une consommation importante d’alcool – Une activité physique insufisante et une sédentarité excesssive – La consommation de tabac – L’obésité Enfin, Beaucoup plus rarement, l’HTA est « secondaire » à: une maladie des reins ou des glandes surrénales, une prise de certains médicaments (corticoïdes, antidépresseurs, anti-inflammatoires non stéroïdiens, vasoconstricteurs nasaux d’utilisation prolongée, estrogènes …), la consommation de toxiques (cannabis, cocaïne), un syndrome d’apnées du sommeil chez une personne obèse.
Alzheimer est un type de démence qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Les symptômes apparaissent généralement lentement et s’aggravent au fil du temps, devenant assez graves et interférant avec les tâches quotidiennes. Alzheimer est la forme la plus commune de démence, un terme général désignant des pertes de mémoire et d’autres capacités intellectuelles assez graves pour interférer avec la vie quotidienne. La maladie d’Alzheimer représente 50 à 80 % des cas de démence. Alzheimer n’est pas un processus normal du vieillissement, bien que le plus grand facteur de risque connu soit l’âge et que la majorité des personnes atteintes de la maladie aient 65 ans ou plus. Mais Alzheimer n’est pas seulement une maladie de la vieillesse. Jusqu’à 5 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en souffrent tôt (on parle également d’apparition précoce d’Alzheimer), souvent dès 40 ou 50 ans. Alzheimer s’aggrave au fil du temps. Alzheimer est une maladie évolutive dont les symptômes de démence s’aggravent progressivement au fil des ans. Aux premiers stades, les pertes de mémoire sont légères, mais à un stade avancé, les individus perdent leur capacité à tenir une conversation et à répondre à leur environnement. Alzheimer est la sixième cause de mortalité aux États-Unis. Les personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer vivent en moyenne huit ans après que leurs symptômes deviennent apparents aux autres, mais la survie peut aller de quatre à vingt ans, selon l’âge et les autres conditions de santé. Pour en savoir plus:10 signes précurseurs et Stades de la maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer est incurable à ce jour, mais des traitements pour les symptômes sont disponibles et la recherche continue. Bien que les traitements actuels ne puissent pas empêcher la maladie de progresser, ils peuvent temporairement ralentir l’aggravation des symptômes de démence et améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent et du personnel de santé qui les accompagne. Aujourd’hui, un effort à l’échelle mondiale est en cours pour trouver de meilleures façons de traiter la maladie, retarder son apparition et l’empêcher de se développer. :